Le Tampon

Une cité tentaculaire en pleine croissance, une plaine agricole où dominent l’élevage et l’agro-tourisme : la commune du Tampon cultive, pratiquement à égalité de surfaces, un double visage urbain et rural. Cette dualité en fait un espace complet offrant au citadin un cadre presque alpin en altitude et au rural, l’animation et les commodités d’une ville.

Cette immense section de Saint-Pierre, qui s’étend du 10e au 32e km au pied du volcan, n’a été transformée en commune à part entière qu’en 1925. Deux siècles après que les premières concessions ont été accordées au nord de la ravine des Trois-Mares. Un nom émerge dans l’histoire du Tampon : Kerveguen qui baptise quelques rues et un coteau montagneux. Si le premier des Kerveguen débarque dans l’île à la fin du XVIIIe siècle, c’est vers 1830 que Gabriel le Coat de Kerveguen s’installe au Tampon. Il commence alors à constituer ce qui va devenir le plus grand domaine terrien de l’histoire de La Réunion : 30 000 hectares plantés de cannes à sucre.

Gabiel de Kerveguen devient l’homme le plus puissant de la colonie au point de résoudre à sa manière la crise de numéraire qui frappe l’île en battant sa propre monnaie en 1859 : des pièces autrichiennes démonétisées, les kreutzers. Quand 20 ans plus tard la circulation de cette monnaie est interdite, c’est toute l’économie de La Réunion qui est ébranlée. Des réactions de panique ont lieu. Gabriel de Kerveguen sera condamné à rembourser, au cours du franc de l’époque, 800 000 kreutzers. Les Kerveguen quitteront définitivement La Réunion au lendemain de la Première Guerre mondiale après avoir vendu l’ensemble de leur domaine.

Débute alors un nouvel âge d’or : celui du géranium. Pour cette fleur à parfum, on abat la forêt couvrant la plaine des Cafres. Dix mille hectares seront plantés de géranium. La distillation d’essence de géranium, dont La Réunion sera jusqu’au début des années 60 le seul producteur au monde, fait vivre la commune. Mais l’effondrement des cours remet tout en question et l’on finit par en abandonner la culture.

Aujourd’hui la plaine des Cafres est vouée à l’élevage. Gîtes, restaurants, boutiques : le tourisme lui fournit un complément de revenus de plus en plus significatif. Avec l’étape indispensable de la Maison du Volcan, au carrefour de Bourg-Murat, qui vulgarise la volcanologie et explique au public le piton de la Fournaise.

CARTE D’IDENTITÉ

  • Date de naissance : 1925
  • Devise : Le Tampon, une commune où il fait bon vivre.
  • Situation administrative : Arrondissement de Saint-Pierre ; 4 cantons ; 3ème circonscription
  • Superficie : 16 544 ha
  • Population : 60 323 hab
  • Intercommunalité : CASUD
  • SEM : SEML REUNION MUSEO (Maison du Volcan et Muséum Stella Matutina)
  • Jumelage : Brickaville (Madagascar)
  • Journal municipal  : altitudes – Bimestriel – 1995
  • Attraits culturels et touristiques
    • Sites et monuments : Grand-Bassin ; Horloge florale du Bras de Pontho ; Horloge hydraulique de Bois-Court ; Muséum, la Maison du Volcan ; Parc Jean de Cambiaire et la villa Le Vigoureux ; Piton de la Fournaise ; Piton Hyacinthe ; Plaine des Sables ; Sentier botanique de Notre-Dame-de-la-Paix ; Sources Reilhac au 27ème km
    • Manifestations : Miel Vert (en janvier) ; Florilèges (en octobre-novembre) ; Foire commerciale, braderie (en octobre-novembre) ; Exposition Fait-Main (en décembre) ; Jeux de la Plaine des Cafres (en décembre-janvier-février) ; Brocante (chaque 1er dimanche du mois) ; Expositions permanentes à la salle Beaudemoulin
  • Marchés forains : Vendredi après-midi, Avenue du Général de Gaulle, près de la Poste Dimanche matin, à la Plaine des Cafres 23ème km, Place de la salle des fêtes
  • Office du tourisme : 17, Boulevard Hubert-Delisle – Tél. : 02 62 25 02 36

Contacts
Hôtel de Ville – Rue Hubert de Lisle
B.P. 449 – 97839 Le Tampon Cedex
Tél. : 02 62 57 86 86
Fax : 02 62  27 22 11
Email

Site Internet : https://www.letampon.fr/